Parmi les photos que je prends, j’en mets certaines à part, parce qu’elles m’inspirent et que j’ai envie d’en faire « quelque chose ». J’ai rassemblé les dernières dans un carnet d’inspiration, et c’est ce carnet que j’ai utilisé lors de mon stage de collagraphie. Ce n’était pas l’idéal comme « workbook », parce que j’avais découpé les images, mais bon…
J’avais en particulier envie de travailler autour d’un « arbre de vie », photographié sur une stèle en Turquie.
J’ai réalisé à partir de cette image – arbres de vie et vase au pied – une série de plaques figuratives. Et j’ai peiné, en particulier pour l’arbre dont le dessin s’est bien modifié pour des raisons techniques !
Le dessin du vase a aussi largement évolué au fur et à mesure des essais.
Ces plaques sont réalisées en « collant » en quelque sorte de la matière sur un support. Ensuite, on encre et toutes sortes de peintures sont possibles.
On place du papier ou du tissu sur sa plaque, on appuie d’une façon ou d’une autre, on retire le papier ou le tissu…
… et on obtient une impression. On peut alors nettoyer sa plaque, et encrer à nouveau pour obtenir une autre « version » : pour la première, ci-dessus à gauche, j’ai utilisé pas mal de peinture, et pour la suivante, j’ai mélangé les encres qui restaient sur le plan de travail, et il en restait assez peu. On nettoie encore, on réencre… Le mélange des encres et la façon dont elles se déposent dans les creux a quelque chose de fascinant.
Pour toutes les « ficelles », c’est le livre de Val qu’il faut consulter !
Le processus dure aussi longtemps que la plaque est utilisable – et/ou que l’envie demeure – : 6, 10, 15 fois peut-être, ou plus encore. A la longue, ce qui forme les reliefs finit par s’écraser, et l’on décide d’arrêter.
Aujourd’hui, je vous montre ce que j’ai obtenu sur tissu, parce qu’on peut imprimer sur tissu comme sur papier. Ces impressions sur tissu sont destinées à être retravaillées et intégrées dans un ouvrage. C’est la raison pour laquelle je n’ai pas cherché à obtenir un « produit fini », contrairement à mes estampes.
Et quelle encre utilises tu pour les impressions sur tissu?
J’ai beaucoup fait (en plus simple ce genre de chose avec les enfants à l’école, mais à l’inverse, ils étalaient la peinture à linogravure sur une plaque en formica, dessinaient dessus et après on
posait une feuille, et on voyait apparaître le dessin en négatif, de la même façon, on pouvait en tirer plusieurs de suite. l’effet était toujours magique pour eux ( et pour moi)
J’aime te voir faire tous ces essais…..en ce moment je suis en grande pause…besoin de remettre les choses à plat pour savoir quelle direction prendre, j’ai trop l’impression de me disperser et
du coup de ne plus me faire plaisir…..
Ton arbre et ta théière sont superbes et la technique est tentante! Mais la place manque pour s’étaler…
bravo il est splendide, j’adore l’effet des théières, bonne journée
Tu as sans doute peiné,mais ça vaut le coup, j’y reviendrai pour lire mieux et voir ce que je peux en tirer; c’est inspirant en tout cas! ton résultat donne envie!
PS, je n’ai pas trouvé le livfre traduit en français…………..Je lis bcp d’anglais, mais un de plus, j’ai un peu la flemme………………
PS2: tu pourras rebroder ou appliquer tes plaques de tissu…………
bisous!
Je suis très intéressée par votre travail je trouve le résultat superbe et comme je travaille essentiellement sur du tissu j’aimerais expérimenter cette technique . Existe-t-il un livre qui
donnerait des informations ? En tout cas félicitations pour votre travail que je suis toujours avec beaucoup d’intérêt
Oups !! je viens de voir que c’est le livre de Val Homes mais en existe-t-il d’autres ?
Merci
J’aime beaucoup ton arbre de vie, décidément cette technique est bien interessante, grâce a tes infos je suis allée bouiner un peu pour en savoir plus j’ai adoré…
Mais je n’ai pas vraiment trouvé quel genre d’encre ou de peinture il fallait utiliser cela doit dépendre du support final je suppose..
Bonne continuation dans tes essais,
DAN.
Bonjour,
C’est avec cette méthode que Dijanne Cervaal imprimait les sentinelles que je lui ai acheté dans le Beaujolais. J’attends avec impatience la suite de tes travaux…….
Bises
je suis impressionnée,çà rend tellement bien,çà me plaît beaucoup
En stage, on a utilisé toutes sortes d’encres et de peintures : des peintures pour impression à l’huile (pour les arbres de vie), des peintures style linogravure (une des théières), mais aussi du
procion (une autre théière) et ça pourrait être des peintures textiles… Le choix dépend de l’usage : si on veut laver le textile, il vaut mieux prendre des peintures/teintures qui tiennent bien
! Et encore, j’ai lavé des peintures pour linogravure, ça n’a que légèrement bavé. C’est vrai que c’est magique !
Les pauses sont pour moi aussi importantes que les moments de création ! Pour souffler (je crois bien que tu travailles beaucoup), laisser poser, se renouveler, se recentrer… Il y a tellement
de stimulations sans cesse, partout. Profite bien de ta pause et nul doute qu’une ligne directrice va apparaître ! Bizz
A qui le dis-tu ! Après avoir envahi toute une pièce, j’envisage une extension dans ma véranda !!!
Merci !
C’était vraiment passionnant, de mon côté j’ai envie de continuer !
Il n’est pas traduit, j’avoue que moi aussi j’ai parfois la flemme de lire en anglais. Et pourtant, je n’ai quasiment que ça dans ma bibliothèque.
Je suis en train de travailler les plaques qui n’étaient pas satisfaisantes seules, mais c’est l’été, je vais je viens, alors ce n’est pas fini !
Bizz
Merci beaucoup ! Je tiens la plupart de mes informations de Val, j’attends son nouveau livre (commandé) avec impatience. Sur cette technique, je ne connais que le sien. Mais j’aime aussi « the
complete fabric artist’s workshop », de Susan Stein, on y trouve des techniques variées et plein d’idées (en anglais, mais pas mal d’images, on peut le feuilleter sur Amazon). Et puis il y a celui
de Dijanne Cevaal sur la peinture transfert (en français). A bientôt.
Oups, et moi j’ai répondu à cette question dans le premier commentaire !!!
Ca ne m’étonne pas que tu aies aimé, c’est passionnant ! Oui, pour la peinture, ça dépend de l’usage. Si on veut laver, on utilise plutôt des peintures textiles, il y a différentes marques.
Sinon, des encres/peintures pour impression marchent bien, on ne lave pas forcément ce type d’ouvrages. A bientôt.
Tiens, j’imaginais que c’était de la peinture transfert ou des tampons, mais pas une presse ! Quand je l’ai vu, je n’ai même pas eu l’idée de lui demander !!!!
Pour la suite des travaux, faut pas être trop pressé, c’est les vacances ! Bizz
C’est intéressant à faire, ça m’a ouvert des perspectives ! Bizz
Mais c’est magique! Quel plaisir cela a du être de retrouver des techniques un peu oubliées d’impression sur tissu! Cela ouvre plein de perspective.
Merci pour ce partage.
Oh oui, c’était vraiment magique… J’ai plein d’idées, mais toujours aussi peu de temps, dommage !
C’est trop beau, j’ai un coup de coeur pour ton arbre!!!
J’ai passé un temps fou à réaliser cette plaque, aussi je suis contente qu’elle te plaise ! Bizz
Je ne connaissais pas cette technique; çà doit être vraiment passionnant, et donnant par la suite des oeuvres uniques et tout à fait originales! Hâte de voir ce que tu en feras. Belle semaine! biz
Oui, c’était passionnant à réaliser : les tirages papier réussis, je les garde tels que, et ces tissus, je vais les assembler, mais l’idée n’est pas encore complètement « prête ». Bizz
Voilà qui s’appelle travailler ! Tu me donnes des ailes et des envies fortes de me secouer.
Ce stage était très intense et motivant… Depuis, j’ai plutôt tendance à me reposer. Après tout, c’est l’été !!!
j’aime beaucoup ! mais j’ai pas trop compris, c’est quoi ta plaque ?
Ma plaque, c’est un support (carton ici) sur lequel on peut coller différentes matières : carton, tissus, grains de riz, ficelle, laine… Ensuite on protège, par un vernis par exemple, et il ne
reste plus qu’à passer de la peinture dessus !
ok merci
« collagraphie » est une nouvelle appellation un brin barbare ! cette technique de gravure s’appelait traditionnellement estampage ou empreinte… on peut ainsi faire des tampons en collant toute
sorte de choses sur des plaques de bois…
Vient sans doute de l’anglais… Les noms que tu utilises sont tellement plus poétiques ! Peut-être devrais-je changer mon vocabulaire… Merci pour la précision en tout cas.