Pour ce numéro 3 du challenge Think Broderie, c’est l’expression « Cousu de fil blanc » qui devait servir de point de départ.
J’emploie parfois cette formule pour quelque chose dont l’issue est « écrite » d’avance. C’est donc tout naturellement que j’ai choisi d’illustrer ce 2ème sens de l’expression. Et très vite, dans ma recherche d’idées, j’ai pensé aux contes de mon enfance. J’affectionnais particulièrement ceux qui finissaient « bien ». L’intrigue n’était, pour mon esprit d’enfant, que le prétexte à une fin heureuse…
Le début de l’histoire…
Et cette fin me ravissait à chaque fois…
Une fin cousue de fil blanc !
Même si elle était extrêmement prévisible !
Tout est bien qui finit bien !
Des fils rouges, des fils épais, des fils de récupération, du tissu qui s’effiloche, des points irréguliers : tout sauf une couture discrète… Un clin d’oeil au sens premier de l’expression !
Même gamme et même format que les 2 premières réalisations, bien sûr.
Mais des 3 tableaux réalisés pour Think broderie, c’est celui qui, à ce jour, m’a le plus amusée et pour lequel je me suis le plus « lâchée » ! Peut-être parce qu’il rassemble tout ce qu’il me plaît d’utiliser : piqué libre, grands points, petits bouts de tissus, bords francs, fils de lin… Mais sans doute aussi grâce à ce « fil » qui m’a relié au monde de mon enfance.
Conteuse magicienne! j’adore ton tableau. Tu dessines et tu écris avec ta machine à coudre. Dans les histoires de conte, tu n’es pas « Edouard aux mains d’argent » mais « Patchacha aux mains magiciennes ». Je n’ai pas trouvé mieux mais tu dois comprendre ce que je veux dire! Ce que tu fais me fascine!
Merci pour ta très jolie comparaison ! En tout cas, le plaisir que je prends à réaliser ces ouvrages a l’air de se voir, et tant mieux !
Jolie réalisation ! Patchacha est une petite fille finalement… Retour en enfance… Période où tout est possible… Tu es une pro du piqué libre ! Bizz
Es-tu étonnée de découvrir l’enfant qui est en moi ? Je continue à la faire vivre, mais d’une autre façon…
Comme dans beaucoup de contes, tout est bien qui finit bien, et aussi souvent dans la vie, j’aime bien ce piqué libre très poétique, tu racontes une belle histoire avec » trois fois rien » voilà une autre expression que toi, je suis certaine tu arriverais aussi à illustrer. Bizzzz
Trois fois rien, oui, c’est une expression que j’aime bien aussi, tu me connais ! Mon sac-à-bouts (mini-bouts) regorge de trésosr qui servent pour raconter mes petites histoires !
HA ! Nous sommes toutes un peu pareilles !! d’ailleurs j’ai toujours un plaisir non dissimulable à lire ce genre de conte à mes filles !!! Ton illustration est magique…. on dirait ces fleurs de pissenlits sur lequel on souffle pour éparpiller des petites fées aux quatre vents …. BIZ
Je suis enchantée de lire que je ne suis pas la seule à avoir aimé ces contes, et ravie aussi de lire que tu transmets à ton tour. Les petites fées ne risquent pas de disparaître, c’est bien !
Les rêves de l’enfance… ils sont là pour nous accompagner toute notre vie. Bravo , c’est magique …
Les oublie-t-on jamais ces rêves ? Ce serait peut-être dommage, d’ailleurs, de les oublier.
Jolie composition ……pour un rêve!
C’est un paysage un peu irréel, oui ! Les sources d’inspiration sont parfois étonnantes.
Moi ça me fait rêver, on dirait des illustrations pour les livres jeunesse, qui fait rêver les parents qui racontent…
Alors nous sommes 2 rêveuses ! Et j’aimerais bien savoir ce qu’est devenu ton prince des bords de mer… L’histoire se termine-t-elle bien ?
Mlle Pelle a trouvé un château !
Mystère, miss Terre …. terres de contes…..
Alors là, je suis carrément impatiente de lire la suite !!!
C’est toujours bien de garder un fil qui nous relie à notre enfance!
J’aime bien ton conte de fée qui fini bien.
Bisous
Un conte de fées ne peut que bien se terminer pour moi. Sinon, je ne le lis pas ! Pour les films que je regarde, les livres que je lis, c’est pareil. Si cela doit mal se terminer, je passe mon chemin…
pureté et délicatesse…
Ah oui, les contes, source inépuisable d’inspiration et de rêve!…
J’aime ton tableau qui raconte une histoire; il traduit bien l’esprit des contes, c’est une composition charmante!
et je suis admirative devant ton écriture à la machine!
Bises
Plonger (replonger) dans le monde des contes m’a beaucoup plu ! Quant à l’écriture à la machine, c’est bien plus facile que ce que l’on imagine…
Ne me dis pas que l’écriture du texte est aussi faite en piqué libre ? Il est très régulier !
Ta page m’a bien fait sourire, elle est pleine de naïveté enfantine … et va parfaitement avec le sujet !
Comme d’hab, je suis épatée …
Ma parution demain, sera beaucoup plus sobre !
Bises
Et oui, j’ai carrément replongé dans l’enfance (ou je suis retombée en enfance ???) . L’écriture en piqué libre est bien plus simple que ce que l’on imagine… Plus facile que de dessiner un chat, parce qu’on a plus l’habitude d’écrire que de dessiner.
Comme quoi l’évidence n’est qu’un jeu d’enfant !!! Bravo pour cette réalisation très poétique et pleine d’humour….
Merci Mimi ! C’est un tableau qui a été vraiment amusant à réaliser !
Tu as raison; il faut se lacher; si la broderie devient pensum, ça en fait un de plus; c’est pour ça que je déteste suivre des grilles; je ne fais aucun défi, mais curieusement, ma prochaine broderie (elle est finie,mais pas parue)pourrait s’appeler « cousue de fil noir ». Asuivre…………………..Bravo!
Mes premières participations à Think Broderie étaient plus « appliquées ». Et tu me mets en appétit avec ton « cousu de fil noir »…
J’aime beaucoup ce tableau plein de fantaisie et de talent !
Pas toujours évident de partir d’une expression… Mais celle-là m’a inspirée !!!
Magnifique histoire cousue de fil blanc! J’admire aussi tes écritures à la machine! Tu es vraiment la championne du piqué-libre, que je n’ai pas encore essayé, d’ailleurs je délaisse beaucoup la machine à coudre en ce moment…belle semaine Patchacha!
Le piqué libre ne demande qu’un peu d’habitude… Mais c’est bien aussi de faire autre chose, alors tant pis pour ta machine, profite de tout le reste !!!
j’admire ton art textile
bravo
amicalement
Mille mercis ! Je m’amuse toujours beaucoup à réaliser ce genre de tableaux !
voilà une bien jolie page,avec une histoire comme je les aime(celles de notre enfance c’est sûr)
je transmets aussi aux petits enfants,les histoires de Monsieur Madame,c’est génial,plein d’humour ils adorent tous
bises et bonne journée
Coucou!
superbe!
besoin de tes conseils pour écrire. ….à la machine!
non! pas un cours de sténo!
biz
(je signe nanacorsica mais Facebook:nadia massoni)
Contente que cela te plaise ! Je reviens de chez toi (enfin, par écran interposé…). Je n’ai pas manqué les photos de la pointe de Crozon (pas loin de chez moi), le reste non plus d’ailleurs !
Pas difficile d’écrire à la machine : toutes griffes abaissées, pied à reprise ou à piqué libre, éventuellement cercle à broder pour tendre le tissu, épaules décontractées, et c’est parti. Il suffit de guider son tambour. Au début, ce n’est pas interdit de tracer son texte au crayon effaçable ! Après non plus d’ailleurs…
Merci!
Je vais tester!
Crozon, ressemble beaucoup à certains endroits dans le cap corse
Bon WE
Je ne suis allée qu’une fois en Corse, mais j’en garde un beau souvenir ! Amuse-toi bien avec ta machine…
Merveilleuse création, tout est joli, félicitations 🙂 Et ça me donne l’occasion de découvrir ton blog !
Bienvenue Théa ! Et contente que cela te plaise, parce que je suis très très loin d’être une brodeuse aussi talentueuse que toi (Je te rends visite régulièrement, sans laisser de message… Même pas bien, parce qu’on aime toutes savoir qui sont nos lectrices !).
C’est gentil merci ! Oui, j’aurai bien aimé que tu en laisses un avant, que je puisse découvrir le tien bien avant 😀
Du coup tu me donnes bien envie d’essayer la Gelli Plate, on verra ça cet été, une fois que j’aurai bien avancé dans mes projets !
Promis, je ferai mieux la prochaine fois ! Attention aux essais à la Gelli Plate, c’est totalement addictif !!!
Tu m’étonnes ! J’ai juste une question : ça ne sèche pas trop vite ?
Sur la plaque ? Non, pas trop. Mais en fait, tu étends ta peinture au rouleau, tu poses ton tissu, tu retires, tu essuies éventuellement en posant un papier, tu remets de la peinture et tu reposes ton tissu. Tout ça dans la foulée, jusqu’à ce que le tissu te plaise. Tu verras, addictif !!! Et sans contrainte technique !
Ok, un grand merci !